Toute la PLANÈTE RÉCUPÉRATION est en émoi depuis que la Chine, le plus important récupérateur de matières récupérées, a décidé d’interdire l’importation, à partir de 2018, de 24 catégories de matières, notamment les papiers mélangés et huit familles de plastique.
Parmi celles-ci, on retrouve plusieurs plastiques courants : le polyéthylène (PET), ou plastique no 1, avec lequel on fabrique les bouteilles d’eau, le polychlorure de vinyle (PVC), ou plastique no 3, qui sert à la fabrication des tuyaux, stores et boyaux, le polyéthylène à haute densité, ou plastique no 2, que l’on retrouve dans les bouteilles de savon, le polyéthylène à basse densité, ou plastique no 4, que l’on utilise dans les sacs de plastique et le polystyrène, ou plastique no 6, qui compose l’emballage des barquettes de fruits et légumes.
Pour vous aider à vous situer, les numéros de ces plastiques se retrouvent à l’endos des matières en très petits caractères. Et mis à part le plastique no 6, ce mal-aimé du recyclage, on les retrouve tous dans le bac de recyclage.
Le problème? Le Québec, comme bien des régions dans le monde, récupère de plus en plus de matières résiduelles, une bonne chose me direz-vous. Eh oui, mais encore faut-il développer des marchés pour les recycler ici au Québec. Ce qu’évidemment nous ne faisons pas encore suffisamment au Québec...
Bonne nouvelle : l’entreprise de recyclage qui gère les matières résiduelles pour la MRC de Pierre-De Saurel, EBI Environnement, fait meilleure figure que la plupart des centres de tri du Québec. « On envoie de moins en moins de matières vers la Chine depuis des années », précisait récemment M. René Sylvestre, président d’EBI Environnement, de Berthierville, dans une entrevue à la Presse +.
Identifier des débouchés, développer les marchés, c’est précisément les recherches qu’effectuent en permanence les chargés de projets du Centre de transfert technologique en écologie industrielle. Les idées sont là pour la plupart, mais il faudra avancer les fonds pour créer de nouveaux produits faits à partir de matières résiduelles. Et surtout préparer les marchés pour que ces produits soient plus attrayants pour les consommateurs.
Source photo: de bogdan ionescu / shutterstock.com
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