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Catégorie : Voyages

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17 octobre 2017 Sorel-Tracy & Cie

Sur les routes de France, prise 2

Catégorie : Voyages

Le 26 septembre dernier, notre voyageur mystère vous racontait les aventures qu'il a vécues au cours de la première partie de son périple de 37 jours en France... nous vous proposons aujourd'hui sa deuxième chronique, qui vous donnera sans doute bien hâte de lire la troisième et la quatrième!

 


 

À la suite de nos périples assez pluvieux en Bretagne, nous voilà rendus à Nantes; ou plutôt à la Maison du Lac de Grand-Lieu. Cet arrêt était prévu depuis un bon moment déjà. Nous avons assisté à la conférence donnée par Marie Otis, responsable de l’animation au Biophare. Sa conférence était intégrée aux conférences et communications relatives aux milieux humides prévues cette journée-là. Nos îles de Sorel et leur dimension patrimoniale constituaient le cœur de son propos. Sans parti pris et en toute objectivité, sa présentation a, de loin, été la plus intéressante de la journée. C’est d’ailleurs avec beaucoup d’aplomb qu’elle a communiqué une information juste et pertinente.

Personnellement, j’ai été surpris par l’angle sous lequel ce sujet était abordé par les Français. Au Québec, ce sont généralement les environnementalistes qui traitent des questions relatives aux milieux humides. Ici, il y a aussi des historiens qui s’intéressent à ce sujet.

Ceci dit, notre périple sur les routes de France s’est poursuivi dès le lendemain. Nous avions un rendez-vous avec des amis en Bourgogne; plus précisément à Fain les Moutiers. Comme il y a au moins 550 kilomètres entre Nantes et Fain les Moutiers, nous avons convenu de parcourir cette distance en deux jours. Entre les deux villes, il y a Vierzon. Ce n’est pas particulièrement une ville intéressante mais il y a plusieurs possibilités d’hébergement dans cette région. Après une pause d’une nuit au gîte du Prieuré à Gilly, nous avons choisi de nous rendre à Bourges, même si nous n’étions pas au printemps… Il s’agit d’une très belle ville, surtout la partie ancienne. Comme nous aimons beaucoup les dessins anciens représentant des lieux et des gens d’une époque révolue, nous en avons trouvé là de fantastiques et, surtout, dans un état de conservation remarquable.

Tous les voyages comportent des imprévus. L’oubli de notre iPad à Bourges nous a valu un 350 kilomètres de route imprévus. Mais bon, grâce aux paysages particulièrement bucoliques de la Bourgogne, les quelques heures supplémentaires au volant de notre Dacia de Renault sont passées rapidement. Sur la route, nous avons pris le temps d’arrêter dans certaines villes; notamment celle de La Charité-sur-Loire. Ma conjointe, qui implore régulièrement Saint-Antoine de Padoue pour retrouver des objets perdus, l’a enfin rencontré à l’église Notre-Dame située au cœur de cette ville. D’autre part, le chemin de Saint-Jacques de Compostelle passe par La Charité-sur-Loire.

Ah, Fain les Moutiers! Quel beau village si typique de la Bourgogne. Comme c’est trop souvent le cas, à peu près personne ne connaît ce village et sa région. Pourtant, une sainte y est née; ce qui n’est pas peu dire. Sainte Catherine Labouré y a passé les 22 premières années de sa vie. Mais peu importe, ce n’est pas avec Catherine Labouré que nous avions rendez-vous mais avec Brigitte, Jérôme et Annette Petident.

La Bourgogne, à mon humble avis, représente l’une des régions les plus typiques de France. Un premier séjour à Fain les Moutiers, en 2014, nous a permis de constater qu’il s’agit d’un petit village très bien situé pour découvrir tous les charmes de cette grande région à la fois bien et mal connue. La famille Petident y exploite deux gîtes; l’un situé évidemment à Fain les Moutiers et l’autre à Saint-Just, deux villages situés à moins d’un kilomètre l’un de l’autre. Tout autour de ceux-ci se trouvent des villes réellement caractéristiques de la Bourgogne : Semur-en-Auxois, Montréal (eh oui!), Athie, Époisses (quel bon fromage), Avallon, Clamecy, Vézelay, Auxerre, Tonnerre, Autun, Quincy-le-Vicomte, Dijon, etc.

À Montréal, nous avons rencontré Rakija. D’origine Cerbe, elle habite Montréal par amour pour la ville, évidemment, mais surtout pour son conjoint français. Ah l’amour, on ne sait jamais où il nous mène! Alors que nous parlions d’alimentation, elle nous a dit que, dans son pays d’origine, le petit déjeuner était d’abord et avant tout réservé pour soi. Le déjeuner, par contre, était réservé pour les parents et les amis; c’est-à-dire pour entretenir de bonnes relations avec ses proches. Le dîner, lui, était réservé à ses ennemis. Devant notre étonnement, elle a précisé que le dîner représentait le repas de la journée le moins important. Alors…

Demain, nous reprendrons la route vers le sud de la France. De notre trop court séjour en Bourgogne, nous retenons trois expressions entendues au hasard des conversations:

  • Peser des figues
  • La croix et la bannière
  • Tourner chèvre

À suivre...

Vous n'avez pas eu la chance de lire la première chronique de notre voyageur mystère? Faites-le sans tarder en cliquant ici: cliquez ici +


Photos: gracieuseté de notre voyageur mystère

 

 

 

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