Enfin, l’été est arrivé!
Je ne sais pas pour vous, mais, personnellement, c’est la saison que je préfère. Il fait beau et chaud, le soleil se « couche » tard, la nature est vivante, les terrasses sont ouvertes… bref, l’été réunit beaucoup de conditions gagnantes.
Mais la saison estivale est aussi celle où l’on consomme le plus d’eau potable. Logique, parce qu’en plus des usages habituels à l’intérieur de la maison (salle de bain, cuisine, etc.), il faut aussi remplir la piscine, laver l’auto et entretenir le jardin. Et ça, c’est sans compter notre voisin qui arrose son gazon pour qu’il soit plus vert que le nôtre, et son asphalte pour… euh… une raison qui m’échappe encore! Je parle du voisin, parce que je sais bien que vous ne le faites pas. Mais si jamais vous le croisez prochainement, vous pourriez l’informer qu’il existe à Sorel-Tracy un règlement municipal qui interdit d’arroser son asphalte, son trottoir et même son banc de neige!
Bref, plusieurs de nos usages d’eau potable répondent à une nécessité, ou sont à tout le moins dans les limites du raisonnable. Après tout, il est normal de subvenir à ses besoins de base et de s’assurer un certain niveau de confort.
Mais quand on sait qu’un Québécois moyen consomme environ 400 litres d’eau QUOTIDIENNEMENT (utilisez le comparatif que vous voulez, ça fait beaucoup d’eau pour une seule personne!), soit 20 % de plus que la moyenne canadienne et deux fois plus que les Européens, il y a matière à remettre en question certaines de nos habitudes.
Pourquoi donc ?
Au-delà du simple fait que le gaspillage échappe au sens de la logique, pensez au fait que les procédés pour rendre l’eau potable et traiter les eaux usées requièrent l’utilisation de produits chimiques nocifs pour l’environnement et des infrastructures très énergivores. Si vous êtes plutôt du style à écouter votre portefeuille, sachez que ces procédés et infrastructures sont coûteux et qu’à Sorel-Tracy, les citoyens assument indirectement la facture via les taxes municipales. Et cela, c’est sans parler que l’eau douce est une ressource rare à l’échelle mondiale et que 884 millions de personnes dans le monde n'avaient toujours pas accès à une eau potable de qualité en 2010.
Mais le principal argument réside peut-être dans le fait que les opportunités de réduire notre utilisation de l’eau potable sont encore plus nombreuses que les bonnes raisons de préserver la ressource. Et pas besoin d’être un grand consommateur pour faire une différence.
Saviez-vous que contrôler le débit d’eau lorsque vous vous brossez les dents peut vous faire « économiser » plus de 10 litres d’eau par jour? Imaginez en faisant de même sous la douche, pendant que vous vous savonnez…
Réparer la petite fuite du robinet de cuisine (une seule goutte d'eau par seconde) peut représenter une économie de 10 000 litres d'eau par année, alors que la toilette qui coule en continu après qu'on eut actionné la chasse d'eau gaspille jusqu'à 200 000 litres annuellement.
À l’extérieur de la maison, laver l’auto avec un seau d’eau plutôt qu’utiliser un boyau d’arrosage est une solution écoresponsable. Pour arroser les plantes, pensez à récupérer l’eau de pluie au moyen d’un baril récupérateur que vous placez sous vos gouttières! Limitez aussi les pertes de la piscine au moyen d’une toile solaire (pour éviter l’évaporation) et évitez de la remplir à rebord.
Et pour votre voisin, prière de lui prêter votre balai...
source photo : shutterstock
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