1 novembre 2017 Sorel-Tracy & Cie
Sur les routes de France - Avant et après Barcelone
Catégorie : Voyages
Avant tout, il faut que je vous parle d’une chose importante. J’ai parcouru plusieurs milliers de kilomètres en France. À chacun de mes séjours, je me suis rendu dans des endroits difficiles à trouver. Afin d’arriver à destination, j’ai eu recours à un nombre plutôt important de cartes. Parfois, même, l’auto était trop petite pour arriver à déplier convenablement certaines de ces cartes. J’ai aussi passé plusieurs soirées à étudier les cartes dont je disposais. Malgré tout, je suis toujours parvenu à destination. Bon, il faut le préciser, à certaines occasions, il était plutôt tard dans la soirée. Pour ce voyage-ci, j’ai opté pour un GPS. Je vous le dis, je ne partirai plus jamais sans lui. Voilà qui est dit.
Ma conjointe et moi avons donc quitté la ville d’Uzès à regrets afin de nous rendre à Barcelone. Comme nous l’avions prévu, nous nous sommes d’abord rendus à Perpignan pour y passer la nuit. Notre plan était d’arriver dans cette ville et de décider entre les deux options suivantes : y laisser l’auto et la plupart de nos bagages afin de prendre le train jusqu’à Barcelone, ou encore entrer en Espagne en auto et voir comment les choses se présenteraient. Nous avons finalement choisi la deuxième option. Nous sommes maintenant convaincus d’avoir fait le bon choix. Pourquoi? Parce que les paysages des côtes française et espagnole sont à couper le souffle. À elles seules, elles valent le déplacement.
C’est ainsi que nous nous sommes rendus à l’Hôtel Porta Gallecs dans la ville de Mollet les Vallès. De là, il ne nous restait plus qu’à prendre l’autobus 320 à deux coins de rue de l’hôtel pour nous rendre à Barcelone. C’était aussi simple que cela; à condition bien sûr de prendre l’autobus du bon côté de la rue. Nous sommes des touristes et nous voulons découvrir. C’est ce que nous avons fait ce matin-là bien involontairement.
Je vous le dis, il y a des villes qu’il faut absolument voir et vivre. Barcelone est assurément l’une d’elles. Pour les touristes, elle est assez simple à parcourir, que ce soit en métro ou en autobus.
Environ 1 200 000 personnes vivent à Barcelone. Il y a plus de 9 millions de personnes qui visitent cette ville à chaque année. Laissez-moi vous dire que les barcelonais sont organisés en conséquence... tant et aussi longtemps qu’on reste dans les quartiers touristiques évidemment. Nous nous sommes parfois aventurés dans des promenades pédestres impromptues pour nous rendre d’un endroit à l’autre. Cela se fait relativement bien, à la condition, bien sûr, d’avoir une carte pas trop difficile à lire sans lunettes (surtout si vous les avez oubliées) et, à la condition de savoir lire une carte, évidemment. Si vous ne remplissez pas l’une ou l’autre de ces conditions, il se peut que vous visitiez Barcelone pour une période plus longue que prévue. Munissez-vous alors de bonnes chaussures de marche parce que ça risque d’être épuisant.
Si vous avez besoin de renseignements, n’hésitez surtout pas à aborder les barcelonais. Ils sont généralement très gentils. Si vous ne comprenez pas l’espagnol, observez les gestes qu’ils font quand ils vous décrivent le chemin à suivre. Vous ne comprendrez pas nécessairement plus les renseignements qu’on vous donnera, mais la gestuelle est magnifique.
Il y a des incontournables à Barcelone : la Sagrada Familia, la Rambla, la Boqueria, le parc Guell, etc. Ces lieux méritent tous d’être visités. Puisqu’ils sont incontournables, ne les contournez surtout pas. De toute façon, vous serez avec vos semblables, c’est-à-dire les millions d’autres touristes.
Mais revenons à nos moutons. À partir de Perpignan, nous avons longé la côte jusqu’à Banyuls-sur-mer en Espagne. Cet itinéraire nous a permis de passer par Collioure en France. Je connaissais le nom de cette ville, mais je n’y étais jamais allé. Je le connaissais à cause de Paul Cézanne. Quel est le lien me direz-vous? Hé bien je vous répondrai que lorsque j’étais universitaire, à Québec, un de mes professeurs, Elliott Moore, avait consacré un cours de trois heures sur la fixation de Cézanne envers la montagne Sainte-Victoire, à Collioure. Il a peint cette montagne je ne sais plus combien de fois. Que cherchait-il en peignant cette montagne sans relâche? Ce serait trop long à expliquer, mais disons que cette recherche plastique a finalement influencé fortement l’art moderne du XXe siècle.
Collioure est l'une des très belles villes du sud de la France. Comme c’est le cas de Barcelone, elle est assurément une ville à visiter. Nous y sommes d’ailleurs arrêtés non seulement avant d’entrer en Espagne, mais aussi au retour avec un même plaisir.
Lorsque nous sommes revenus de Barcelone, nous avons emprunté la route qui passe par la ville de Gérone, en Espagne. Si vous avez l’occasion de passer par cette route, n’hésitez surtout pas à vous y arrêter. Cela vaut le coup, je vous le garantis. La vieille ville de Gérone est plutôt unique par son homogénéité et sa grande beauté. Prenez le temps de déambuler dans ces rues médiévales très bien conservées tout en admirant les détails architecturaux peu communs. Cette ville est, d’une certaine manière, un secret bien gardé.
Quelle sera notre prochaine destination? Trop tôt pour le dire; nous n’avons pas encore décidé.
À suivre....
Source photo: gracieuseté de notre voyageur mystère
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