galeriste [galrist] nm/fr : celui ou celle qui tient une galerie
Le Galeriste est une entreprise montréalaise qui fêtera ses 2 ans en août 2017. Le nom le dit, Le Galeriste est une collection d'art portable. Comment personne n'a pu y penser avant? L'idée est de Thierry Charlebois , fondateur de la collection Against Nudity il y a quelques années, qui a décidé de se lancer dans quelque chose de totalement différent suite au succès de sa première collection mode québécoise.
Reconnu comme étant la référence dans l’art portable, Le Galeriste est spécialisé dans la production d’oeuvres de plus d’une centaine d’artistes sur vêtements, le tout entièrement fait au Canada. Chaque produit raconte l’histoire de l’oeuvre qu’il porte. Les artistes sont eux-mêmes invités à soumettre leur candidature en faisant parvenir des idées d'oeuvres et un historique. L'équipe de Thierry, composée de 12 designers, étudie les demandes selon les tendances puisque, comme le dirigeant le dit si bien, «il ne faut pas oublier qu'il y a un lien fort entre les arts et la mode, mais ce n'est pas juste prendre un œuvre et de la plaquer sur un vêtement, il y a vraiment une recherche au niveau des couleurs.»
Ce faisant, force est d'admettre que les artistes étaient prêts à l'arrivée d'une telle technologie puisqu'ils sont nombreux à répondre à la demande, et de partout à travers le monde; Israël, Italie, États-Unis... Vêtir une œuvre d'art est une nouvelle façon pour ses artistes d'exprimer leur talent, et de rejoindre plus de gens dans la rue que dans les galeries d'art. Pour le moment les artistes touchent près de 10% des ventes au détail ce qui n’est pas banal, mais M.Charlebois a comme objectif de pouvoir rémunérer en haut de 1000$ chaque œuvre sélectionnée.
En plus d'artistes indépendants, Le Galeriste s'associe aussi à des collaborations spéciales, que ce soit avec Simons qui achète les droits d'un imprimé d'un artiste en particulier, ou avec la collection de vêtements Montréalais Pony MTL pour laquelle ils ont créer des pièces exclusives à leur collection.
Comment ils transfèrent une œuvre sur un vêtement?
Il y a tout un processus de production une fois une œuvre choisie. Celles-ci sont imprimées
en haute résolution sur du papier de haute qualité. L’imprimé est pressé à chaud avec des tissus conçus spécialement pour ce processus. La température transforme l’encre en vapeur qui est ensuite captée par les fibres du tissu. Quelque 20,000 livres de pression assurent une résolution optimale du tissu avant qu’il ne soit envoyé à la couture ici même dans nos bureaux de Montréal.
Toutes leurs matières sont fabriquées sur mesure. Leurs techniques requièrent de travailler avec des matières synthétiques à base de polyester pour qu’elles survivent à la chaleur qu’on leur impose pour l’impression. Il faut qu'ils utilisent des fibres très particulières! Il est important de comprendre qu'ils refont l'oeuvre totalement; Ils teignent les matières, mais n'imprime pas les sur les tissus. On peut laver leurs vêtements à l’infini et ils ne vont jamais déteindre.
Afin de découvrir cette charmante collection de chefs d'oeuvres à porter, vous pouvez les retrouver dans des centres de la mode comme Simons, ou des petites boutiques plus indés, comme dans une boutique, ici même à Sorel-Tracy :)
Aperçu de la collection Printemps-Été 2017
L'oeuvre de William Lachance, «Arabesque» reproduite sur robe.
L'oeuvre de Sven Pfrommer , «New York V», reproduite sur robe
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