x

Catégorie : Vivre la ruralité

Marie eve Trudeau et Francois Cournoyer sorel tracy

14 juin 2017 Anne-Marie Dulude

Sainte-Anne-de-Sorel • Marie-Ève Trudeau et François Cournoyer

Catégorie : Vivre la ruralité

François, Simone, Marie-Ève et Alice

Un environnement lié à la présence de l’eau

Dès mon arrivée à la maison de ce jeune couple, j’ai été frappée par la superbe vue sur le Chenal du Moine. « La vie dans les îles offre un spectacle impressionnant à chaque saison », dit Marie-Ève Trudeau. « L’été, nous passons la majeure partie de notre temps libre en famille sur l’eau, dans les îles. C’est un lieu de choix pour faire de la navigation de plaisance. » En contact étroit avec la nature, ils aperçoivent régulièrement des chevreuils et des renards dans leur cour. Alice mentionne avec enthousiasme qu’un pygargue à tête blanche a même déjà volé au-dessus de sa tête. Elle se souvient aussi du harfang des neiges qu’elle avait vu durant l’hiver. Des grands hérons et des rats musqués sont également souvent observés. Simone indique qu’au printemps, elle aime manger de la tire d’érable sur la neige. Durant l’hiver, ils font de la pêche blanche sur le chenal gelé. À l’automne, François Cournoyer va à la chasse au chevreuil dans un boisé au bout de la terre. La famille et les amis viennent régulièrement faire un tour à la campagne. « Quand ils nous visitent, on les amène attraper des grenouilles », dit Alice avec le sourire aux lèvres et les yeux rieurs.

Un lieu paisible

La famille de François Cournoyer possédait la terre depuis cinq générations. Son grand-père, Honorius, était très impliqué dans la municipalité. Un parc porte d’ailleurs son nom pour souligner son engagement. Le couple a choisi d’acheter une partie de la terre appartenant à la mère de François et d’y bâtir une maison. Marie-Ève affirme que ce lieu représente l’endroit idéal pour élever des enfants, car la vie est beaucoup plus calme et qu’ils disposent de plus d’espace. Elle enseigne à l’école Harold Sheppard où étudient ses filles. Avant de s’établir à Sainte-Anne-de-Sorel, le couple habitait à Montréal puisqu’ils y travaillaient. Encore aujourd’hui, lorsqu’elle entend les informations sur la circulation, elle est bien contente de ne pas subir tout ce stress.

Crédit photo : Philippe Manning

DONNEZ-NOUS VOS COMMENTAIRES

Sorel-Tracy & Cie accorde une importance majeure au contenu des textes publiés sur sa tribune mais n’est pas responsable des erreurs de français de leurs auteurs.

À propos de l'auteur

Anne-Marie Dulude

Je travaille à la conception des différentes expositions présentées au Biophare. Ceci m’amène à faire …